rangée de robinets à bière

La façon dont nous emballons notre bière peut avoir un impact sur l’environnement, à la fois positif et négatif. Mais dans le Pacifique Sud, nous rencontrons un contexte tout à fait particulier :

Le Pacifique Sud regorge de ressources naturelles précieuses, mais il est également confronté à des défis environnementaux majeurs tels que la pollution des océans et le changement climatique. Heureusement, des innovateurs de la région ont développé des solutions écologiques pour protéger ces ressources et l’une de ces solutions se trouve dans un endroit inattendu : la bière artisanale.

La recette

La bière artisanale dans le Pacifique Sud est produite avec une grande variété d’ingrédients locaux, tels que le taro, le manioc et le coco. Cela signifie que les brasseurs ont un approvisionnement local en ingrédients frais, réduisant ainsi la nécessité d’importer des ingrédients de l’étranger. Cela réduit les émissions de carbone dues au transport et protège également la biodiversité en encourageant la culture de plantes locales.

En plus de l’utilisation d’ingrédients locaux, les brasseries artisanales dans la région ont également adopté des pratiques durables telles que la gestion de l’eau et de l’énergie. Par exemple, certaines brasseries utilisent de l’énergie solaire pour alimenter leurs opérations, réduisant ainsi leur dépendance aux combustibles fossiles et contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La bière artisanale dans le Pacifique Sud peut donc contribuer à protéger les ressources naturelles de la région tout en fournissant un produit local de haute qualité. Les brasseurs locaux montrent l’exemple en adoptant des pratiques durables et en utilisant des ingrédients locaux, réduisant ainsi l’impact environnemental de leur production. De telles initiatives pourraient inspirer d’autres industries et encourager les consommateurs à soutenir les produits durables et locaux.

Le transport

Le transport des bouteilles en verre dans le Pacifique Sud peut être coûteux sur le plan environnemental. Les bouteilles en verre sont plus lourdes que d’autres options d’emballage, ce qui signifie qu’elles nécessitent plus de carburant pour être transportées sur de longues distances. Cela peut augmenter les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l’air. Ce qu’abordent différents rapports comme :

  1. « L’impact environnemental des emballages en France » par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
  2. « Greenhouse gas emissions from waste management in the EU » par Eurostat.
  3. « The Sustainability of Packaging: Balancing People, Planet and Profit » par le World Wildlife Fund (WWF)

Par exemple, transporter 24 bouteilles en verre sur une distance de 1 000 km produit environ 33 kg de CO2, alors que transporter 24 canettes sur la même distance produit environ 7 kg de CO2. Selon le rapport « The Economic Value of Waste in the Pacific » publié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) en collaboration avec l’Institut des ressources mondiales (WRI) et le Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), le transport des déchets, y compris les bouteilles en verre, représenterait environ 5% des émissions de gaz à effet de serre dans la région du Pacifique Sud. Il a été estimé que le transport de bouteilles en verre sur de longues distances dans la région du Pacifique Sud peut entraîner des émissions de gaz à effet de serre allant jusqu’à 16,5 kg par tonne-kilomètre.

La production

De plus, le processus de production de bouteilles en verre nécessite beaucoup d’énergie et de ressources. Selon le rapport « Glass Recycling in the Pacific », la production de bouteilles en verre nécessite de grandes quantités d’énergie et de matières premières, telles que du sable, de la soude et du calcaire. Par exemple, la production d’une tonne de verre nécessite environ 1,2 tonne de matières premières et émet environ 600 kg de CO2. Dans le Pacifique Sud, la plupart de ces matières premières doivent être importées, ce qui ajoute des coûts supplémentaires et des émissions de gaz à effet de serre associées au transport.

Le recyclage

Les bouteilles en verre sont une option durable car elles peuvent être réutilisées plusieurs fois et sont recyclables à l’infini. En effet, chaque bouteille en verre recyclée permet d’économiser suffisamment d’énergie pour alimenter une ampoule pendant quatre heures. C’est un gros avantage par rapport aux bouteilles en plastique qui ne peuvent être recyclées qu’un certain nombre de fois avant de devenir des déchets.

D’un côté, selon le Pacific Regional Environment Programme, les bouteilles en verre représentent une faible proportion des déchets solides dans la région du Pacifique Sud, soit environ 4,5% en volume. En outre, les bouteilles en verre sont souvent collectées et réutilisées dans certaines îles du Pacifique Sud, ce qui réduit la quantité de déchets et la demande en matières premières pour produire de nouvelles bouteilles.

Il est important de noter que toutes les bouteilles en verre ne sont pas recyclées dans le Pacifique Sud. Selon le même rapport « Glass Recycling in the Pacific », la région du Pacifique Sud a un taux de recyclage des bouteilles en verre relativement faible, estimé à environ 30%. Si les bouteilles ne sont pas correctement recyclées, elles peuvent finir dans des décharges ou dans l’environnement, où elles peuvent mettre des centaines d’années à se décomposer.

En somme, les bouteilles en verre utilisées pour la bière artisanale dans le Pacifique Sud ont un impact environnemental et écologique complexe. Bien qu’elles soient souvent réutilisées et représentent une faible proportion des déchets solides, leur transport et leur production peuvent avoir un impact significatif sur l’environnement. Il est donc important de recycler correctement les bouteilles en verre et de minimiser leur impact sur l’environnement en optimisant leur utilisation et en augmentant leur taux de recyclage.